Mon village

P. Gibert

MON village s’accroche aux flancs d’une colline
Que vient remplir, le soir, un doux son de clarine.
Tournant le dos au nord, il s’étale en gradins
Jusqu’au seuil de la plaine où naît le Tricastin,
Pays tout embaumé de thym et de lavande,
Où le soleil mûrit et l’olive et l’amande,
Où croissent le figuier, l’yeuse et le mûrier,
Où l’ombre du cyprès s’étend sur le laurier,

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