Parc Meynot

Le parc MEYNOT est un lieu privilégié dans Donzère. Simple terre située près de l’ancienne « porte neuve », elle a appartenu à Adolphe MEYNOT, qui en 1889, la donna par testament à notre commune.

Afin de respecter les volontés d’Adolphe MEYNOT, une allée fut créée vers 1903 “en continuité du chemin tracé par la compagnie du chemin de fer de Lyon à Marseille pour aboutir près de la mairie” ; ainsi que l’escalier monumental qui existe encore aujourd’hui. Les platanes qui bordent l’allée ont été plantés à la même époque.
Le deuxième vœu de M. MEYNOT était “d’établir pour les élèves de l’école primaire des jardins, pépinières ou champ d’expériences dans les parties inoccupées par l’Avenue, leur faire prendre l’habitude du travail et le goût de l’agriculture”.

Après la guerre de 1914/1918, il fut question d’ériger un monument aux morts. Le lieu fut longuement discuté : la municipalité souhaitait qu’il se trouve dans l’allée du pré, les parents des victimes préféraient qu’il soit construit à l’intérieur du cimetière. On retrouve aux archives de Donzère une pétition dans laquelle les familles souhaitent plus de recueillement et de silence pour un tel monument… Malgré les protestations, c’est dans le pré que fut bâti en 1921 ce monument portant le nom des soldats morts au cours de la grande guerre dans les batailles de Champagne, Somme, Argonne, Marne, Italie, Orient, Alsace Lorraine, Flandres, Artois, Aisne, Verdun…
Puis ce fut la guerre de 39/45 et d’autres noms s’ajoutèrent sur le monument aux morts… Et, au fil des années, d’autres plaques, portant d’autres noms viendront allonger la liste des victimes : Indochine, Algérie.

Dans la partie Est du pré, un autre monument fut érigé en 1928 à la gloire de Félix CLÉMENT, peintre (prix de Rome) et félibre (poète provençal). Ce sont ses amis félibres qui ont financé ce bas-relief en bronze.

Vers 1956, le parc évolua : le pré fut aménagé en parc avec pelouses, massifs de fleurs, arbres, bancs. Les Donzérois, peu à peu, se l’approprièrent. Le buste d’Adolphe MEYNOT, commandé au sculpteur DINTRAT, trouva sa place à droite de l’escalier monumental.
Un lavoir, très utile à cette époque (les machines à laver n’étant pas encore entrées dans les maisons), fut construit au bas de la descente de la mairie, détruit depuis.
Plus récemment, on installa des jeux pour enfants, qui font la joie des petits.
Des WC modernes ont été construits à l’ouest. Le mur longeant le parc à l’ouest fut détruit. Quelques arbres ont également été abattus car trop vieux ou facilitant la construction d’un rond point au carrefour de la rue F. Clément, de l’avenue de la gare et du cours de la Liberté.

Dans le parc, différentes essences d’arbres ont été répertoriées tels que des cèdres, catalpas, tilleuls, érables, épicéas, pins noirs, douglas, noyer noir, platanes, …